Ambulancier, infirmier, aide-soignant, auxiliaire de puériculture, éducateur spécialisé, kinésithérapeute, sage-femme… La Région Nouvelle-Aquitaine finance et soutient chaque année plus de 23 000 apprenantes et apprenants dans le secteur sanitaire et social, avec, à la clé, un emploi sur des métiers en tension.
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Certaines et certains avaient la vocation avant de commencer. Les autres l’ont découverte en cours de route. Les 23 000 apprenantes et apprenants qui suivent une formation sanitaire et sociale financée ou accompagnée par la Région Nouvelle-Aquitaine ont un point commun : ils ont envie d’aider les autres et de prendre soin d’eux. C’est d’ailleurs le seul prérequis commun à des formations dont certaines n’exigent aucun diplôme à l’entrée, alors que d’autres nécessitent un niveau bac à bac +3. Un très large éventail pour répondre à tous les profils. Avec en sus un arsenal de dispositifs pour sécuriser le parcours des apprenants, grâce notamment à une indemnisation Pôle emploi, une rémunération via l’apprentissage ou l’octroi d’une bourse régionale. En 2022, la Région a ainsi délivré 4 750 bourses à des personnes en formation sanitaire et sociale, pour un total de 12,6 millions d’euros.
Des formations sur tout le territoire
Notre région ne compte pas moins de 94 instituts, 152 sites de formation et 28 certifications pour l’obtention de diplômes d’État du secteur du sanitaire et du social ou d’un grade universitaire pour les formations post-bac. Avec un atout de taille : les lieux de formation sont disséminés partout sur le territoire, au sein des départements, dans une logique de proximité, au plus près des besoins. La Région a mis en place 42 Espaces régionaux d’information de proximité (ERIP) permettant à toute personne, quel que soit son âge, de rencontrer un conseiller proche de chez elle pour un premier niveau d’information en vue de son orientation professionnelle dans tous les secteurs. Ceux du sanitaire et du social ont une particularité de taille pour les jeunes, puisqu’ils leur permettent d’obtenir rapidement un emploi, en raison de la forte demande de recrutement. Et ce, en répondant à leur quête de sens via une profession au service des autres.
Interview
Audrey Rouzeau, 24 ans, suit actuellement une formation d’infirmière après celle d’aide-soignante à la clinique Bordeaux Nord.
J’ai toujours eu le désir d’aider les personnes de mon entourage et de mon voisinage. J’ai effectué une seconde générale avant de bifurquer en première, puis en terminale bac pro Accompagnement soins et services à la personne (ASSP) au lycée professionnel Tregey-Rive de Garonne à Bordeaux. À 17 ans, le bac en poche, j’ai travaillé comme agent de service hospitalier (ASH), puis j’ai passé et réussi le concours d’aide-soignante en contrat d’apprentissage en un an à la clinique Bordeaux Nord. Après mon diplôme, j’ai intégré pendant quatre ans le pool de remplacement de la clinique bordelaise…
Grâce à elle, que ce soit en apprentissage ou lorsque j’ai été embauchée en CDI comme aide-soignante, j’ai découvert toutes les facettes de la santé en clinique : stérilisation, chirurgie, médecine, réanimation, bloc opératoire… Moi qui ne supporte pas de m’ennuyer, j’ai été servie ! J’ai vraiment appris mon métier et, la confiance aidant, j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus à la profession d’infirmière. Ce qui m’a amenée à m’inscrire à la formation à ce métier en trois ans en contrat d’apprentissage, toujours à Bordeaux Nord, une grande clinique qui offre des opportunités d’évolution professionnelle aux jeunes diplômés. Si tout se passe bien, je serai infirmière en 2025. Un projet qui me semblait irréalisable il y a encore quelques années et qui devient réalité.
Si une personne a le désir d’aider les patients et d’être en empathie avec eux, elle réussira à surmonter les difficultés d’un métier de vocation, où l’usure psychologique et physique existe. Mais on ressent aussi beaucoup de joies à évoluer, comme moi, dans un environnement épanouissant et enrichissant, avec un très fort esprit d’équipe. C’est stimulant ! Ma sœur cadette, Pauline, suit d’ailleurs le même chemin que moi. Elle a suivi la formation d’aide-soignante et travaille aujourd’hui aussi à Bordeaux Nord…