Précarité jeunesse : l’aide alimentaire pérennisée

La distribution de paniers alimentaires mise en place par la Région lors de la crise du Covid a permis de répondre à un besoin d’urgence sur la précarité alimentaire des jeunes de 15 à 30 ans. 
Cette mesure d’urgence exceptionnelle a permis la distribution de plus de 145 000 paniers composés d’une aide alimentaire et de produits d’hygiène, soit 1 200 tonnes de denrées distribuées. Depuis le démarrage effectif du dispositif, des partenariats entre les associations recevant du public jeune et le réseau des Banques Alimentaires se sont mis en place selon une organisation innovante, propre à chaque département.

Construire un réseau de solidarité alimentaire durable

Face aux besoins des jeunes aggravés par la situation sanitaire dont les effets se poursuivent, la Région accompagne les acteurs jeunesse afin de construire un dispositif de solidarité alimentaire pérenne au moyen d'une aide à l'investissement et d'une aide à l'ingénierie. Ces aides ont été construites en concertation avec l’ensemble du réseau mobilisé dans le cadre du dispositif Rebond Aide alimentaire pour les jeunes en situation de précarité.

Pour Nathalie Lanzi, conseillère régionale déléguée à la jeunesse et à la mobilité des jeunes, «ces nouvelles mesures de soutien aux structures jeunesse souhaitant développer un projet d'accès à l'aide alimentaire pour les jeunes permettront sur le long terme de lutter contre la précarité alimentaire des jeunes sur le territoire néo-aquitain. » 

Une aide à l’équipement

Les structures jeunesse de Nouvelle-Aquitaine qui souhaitent proposer une aide alimentaire aux jeunes en situation de précarité, pourront bénéficier d’une aide à l’équipement matériel (stockage, conservation des denrées…). L’enveloppe dédiée de 200 000 euros couvrira équitablement l’ensemble des départements.

Un soutien à la mise en place du dispositif

La Région souhaite également apporter un soutien à l’ingénierie aux structures souhaitant s’investir dans ce projet. L’aide sera mobilisable pour obtenir des agréments auprès de la Banque Alimentaire, développer de nouvelles pratiques et identifier les procédures réglementaires nécessaires à cette activité.