Ce sont près de 40 mesures qui concernent les jeunes et que l’exécutif envisage de mettre en place au cours de cette nouvelle mandature, avec une attention particulière portée à l’orientation et à la première insertion professionnelle. Tour d’horizon non exhaustif des principales mesures.
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L’orientation choisie est l’une des clés essentielles de la réussite d’un parcours d’étude et d’une insertion professionnelle réussie. C’est pourquoi la Région va s’engager fortement sur l’information à destination des jeunes, dès la classe de 4e et jusqu’à la première insertion professionnelle.
Pour ce faire, elle travaille déjà à la constitution d’un réseau des ambassadeurs métiers. Il s’agit de professionnels, disponibles pour échanger sur la réalité de leur métier avec des jeunes – et moins jeunes – en questionnement. Une plateforme de mise en relation est déjà disponible à l’adresse : ambassadeursmetiers.fr.
Parmi les autres dispositifs d’information sur l’orientation, figure également Le Live des métiers, une émission web qui présente les métiers sous tous les angles : études, réalité terrain du métier, rémunération, débouchés, etc. La troisième saison de cette émission revisitée sera lancée dès ce mois d’octobre.
La Région poursuivra également son fort engagement sur les Olympiades des métiers : une compétition internationale des métiers avec des sélections régionales, puis nationales, au cours de laquelle les jeunes néo-aquitains en formation mettent à l’honneur toute la maîtrise et la beauté du geste professionnel. Pour le public, les familles et les jeunes, c’est aussi et surtout une formidable vitrine de la réalité des métiers, créatrice de vocations.
Valoriser les métiers de la santé
Parce qu’une orientation choisie ne saurait l’être sans une connaissance fine des besoins des territoires en termes de compétences, la Région va également poursuivre les conférences territoriales de l’orientation : de véritables forums de l’orientation qui réunissent toutes les parties prenantes de l’orientation, y compris les jeunes, sur un bassin de formation. L’occasion, à chaque conférence, d’aborder les sujets de l’orientation, du décrochage scolaire, mais également des initiatives locales qui fonctionnent et de formuler des propositions d’expérimentations et de nouveaux dispositifs.
Par ailleurs, le nouvel exécutif aura également à cœur de développer massivement les formations aux métiers de la transition écologique et énergétique, de mener un grand plan d’attractivité et d’amélioration des métiers de l’aide à la personne ou encore de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’agriculteurs, d’ostréiculteurs et de pêcheurs.
Relancer l’ascenseur social
Au-delà de l’orientation, ce sont les conditions de réalisation des études qui peuvent, souvent, représenter un frein à la réussite et à l’ascenseur social : des études réalisées trop loin du domicile familial, avec l’ensemble des coûts qui les accompagne : se loger, se nourrir, se soigner, se déplacer…
C’est pourquoi la Région souhaite renforcer et étendre l’enseignement supérieur, au moins pour les premières années de formation, dans les locaux des lycées, des antennes décentralisées de la Région et des instituts de formations sanitaires et sociales pour les territoires ruraux et les villes moyennes : en faire de petites universités, à l’image de la formation en bac +5 en design à La Souterraine. Une mesure complémentaire consiste à utiliser les lycées comme tiers-lieux d’enseignement à distance pour les étudiants. Une bonne façon de faire se côtoyer également lycéens et étudiants et de favoriser la cooptation et l’entraide pour la poursuite d’études.
Face aux problématiques de mobilité, un abonnement TER social « jeunes et étudiants » est envisagé, afin de faciliter les trajets vers les lieux de formation et les entreprises, ainsi que la mise en place de solutions d’autopartage intergénérationnel, pour permettre aux jeunes d’emprunter des véhicules peu utilisés.
Enfin, sur le plan de la santé et de l’alimentation plusieurs mesures doivent voir le jour, parmi lesquelles : l’expérimentation d’espaces de téléconsultation dans les infirmeries des lycées, la création d’un service régional de soutien psychologique pour tous les étudiants, avec une plateforme de téléconsultation (en partenariat avec les universités et l’Agence régionale de santé), mais aussi la construction d’un plan régional de prévention santé incluant l’éducation alimentaire et l’activité physique au quotidien.